“La couleur est la gloire de la lumière.” 
Jean Guitton
A Munich, la danse des manèges d’Oktoberfest laisse dans son sillage des fils de lumière multicolores qui peignent dans la nuit des tableaux psychédéliques. A Innsbruck, dans une indéchiffrable écriture cabalistique, les vitrines festives de l’hiver racontent des rêves de fêtes polychromatiques. 
A Paris, dans un concert chaotique de photons, des symphonies de lumière explosent dans un fracas de couleurs chromatiques, se déchainent dans un festival de photons en délire, et éclaboussent dans leur déroute paniquée les pupilles avides et fascinées. 
Et quand la fête se termine, que les vitrines s’éteignent et que les carrousels s’immobilisent, les photons retombent en pluie fine comme une guirlande de lumière pour s’évanouir à jamais dans le noir de la nuit. 
L’artiste Ben Vautier disait « Ecrire, c’est peindre avec les mots ». 
Ainsi, si photographier, c’est écrire avec la lumière, peindre avec la lumière, c’est troquer le pinceau pour l’objectif, la toile pour la caméra, la peinture pour les pixels. 
Ces photos sont des peintures photoniques, des tableaux expressionnistes abstraits. Elles sont le produit d’un hasard et d’une intention. Les mouvements de la scène et de la caméra se font écho et tourbillonnent au rythme des couleurs. 
Avec des couleurs plus vives, plus délirantes, plus psychédéliques, certaines évoquent Mark Tobey, Hans Hartung, Jackson Pollock, Jean-Paul Riopelle ou Lucio Fontana. 
Pablo Picasso disait : « On peut écrire et peindre n'importe quoi puisqu'il y aura toujours des gens pour le comprendre, pour y trouver un sens ». 
Ces peintures sont comme des auberges espagnoles : chacun y trouvera le sens que son imagination inventera.
The break Dancer

The Break Dancer

You may also like

Back to Top